Endovascular Ultrasound Renal Denervation to Treat Hypertension: The RADIANCE II Randomized Clinical Trial

Référence de l’article :Azizi M, for the RADIANCE II Investigators and Collaborators. Endovascular Ultrasound Renal Denervation to Treat Hypertension: The RADIANCE II Randomized Clinical Trial. JAMA. 2023 Feb 28;329(8):651-661. doi: 10.1001/jama.2023.0713.

Lecture proposée par : JP Fauvel

Dans cet essai clinique randomisé (2:1) multicentrique, contrôlé vs procédure fictive, incluant 224 hypertendus (résistants à une bi-thérapie) sevrés de médicaments antihypertenseurs, la dénervation rénale a permis d’obtenir une réduction significative de la PAS ambulatoire de jour de -6,3 mm Hg par rapport à la procédure fictive à 2 mois. Aucun événement indésirable majeur n’a été signalé dans les deux groupes.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36853250/

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Association of Dapagliflozin Use With Clinical Outcomes and the Introduction of Uric Acid-Lowering Therapy and Colchicine in Patients With Heart Failure With and Without Gout: A Patient-Level Pooled Meta-analysis of DAPA-HF and DELIVER

Référence de l’article : Butt JH,et al. Association of Dapagliflozin Use With Clinical Outcomes and the Introduction of Uric Acid-Lowering Therapy and Colchicine in Patients With Heart Failure With and Without Gout: A Patient-Level Pooled Meta-analysis of DAPA-HF and DELIVER. JAMA Cardiol. 2023 Feb 22:e225608. doi: 10.1001/jamacardio.2022.5608. Epub ahead of print. PMID: 36811901; PMCID: PMC9947801

Lecture proposée par : JP Fauvel

Dans cette analyse post hoc de 2 essais cliniques de phase 3 (DAPA-HF et DELIVER) incluant 11 005 patients atteints d’Insuffisance cardiaque, la dapagliflozine 10 mg vs placebo a réduit dans des proportions identiques l’incidence du critère de jugement principal composite de l’aggravation de l’insuffisance cardiaque ou du décès cardiovasculaire chez les patients avec ou sans goutte. Plus intéressant, la dapagliflozine a réduit l’initiation d’un traitement hypouricémiant de 57 % et le traitement par la colchicine de 46 % chez ces patients.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36811901/

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Cancer Therapy-related Hypertension : A scientific Statement from the American Heart Association

Référence de l’article :Cohen JB et al. Hypertension 2023 ;80 :00-00

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet

De nos jours, les médicaments anticancéreux ont considérablement amélioré la survie au cancer au détriment d’une toxicité cardiovasculaire, notamment les atteintes cardiaques, les atteintes thromboemboliques et l’hypertension artérielle. C’est chez les patients traités par des inhibiteurs du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF), ainsi que par des inhibiteurs de la tyrosine kinase et des inhibiteurs du protéasome qu’un lien avec l’hypertension artérielle est particulièrement important. A ces chimiothérapies s’ajoutent les traitements adjuvants, notamment les corticostéroïdes, les inhibiteurs de la calcineurine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que l’hormonothérapie anti-androgène pour le cancer de la prostate, qui peuvent augmenter la pression artérielle. Cette hypertension artérielle induite par le traitement du cancer limite souvent la posologie des anti-cancéreux utilisable et augmente la mortalité cardiovasculaire chez les survivants du cancer. L’hypertension artérielle et est généralement réversible après l’interruption ou l’arrêt du traitement.

Les mécanismes moléculaires exacts qui sous-tendent l’hypertension artérielle ne sont pas clairs, mais des découvertes récentes indiquent un rôle important de la réduction de la production d’oxyde nitrique, le stress oxydatif, l’endothéline-1, les prostaglandines, le dysfonctionnement endothélial, l’augmentation du tonus sympathique et la raréfaction microvasculaire. En outre, les polymorphismes génétiques des récepteurs du facteur de croissance endothélial vasculaire sont impliqués dans l’hypertension artérielle induite par les inhibiteurs du facteur de croissance endothélial vasculaire.

Le diagnostic, la prise en charge et le suivi de l’hypertension induite par le traitement anticancéreux suivent les lignes directrices nationales en matière d’hypertension artérielle, car il n’existe pas actuellement d’essais cliniques fondés sur des données probantes concernant spécifiquement les patients qui développent une hypertension artérielle à la suite d’un traitement anticancéreux Une attention particulière doit être accordée à l’hypotension de rebond après la fin du traitement anticancéreux.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36621810/

 

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Phase 2 trial of Baxdrostat for treatment-resistant Hypertension

Référence de l’article : Freeman MW et al. N Engl J Med 2023 ;388 :395-405

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet et G Ehret

L’aldostérone synthase contrôle la synthèse de l’aldostérone et constitue une cible pharmacologique pour le traitement de l’hypertension depuis plusieurs décennies. L’inhibition sélective de l’aldostérone synthase est essentielle mais difficile à réaliser car la synthèse du cortisol est catalysée par une autre enzyme qui partage 93 % de similarité de séquence avec l’aldostérone synthase. Dans les études précliniques et de phase 1, le baxdrostat réduit les taux d’aldostérone plasmatique de manière dose-dépendante mais n’influence pas les taux de cortisol.

Cet essai multicentrique contrôlé par placebo, a examiné dans une population de 248 hypertendus résistants (sous trithérapie dont un diurétique et avec une pression artérielle (PA) de 130/80 mmHg ou plus). Les participants ont été assignés au hasard pour recevoir du baxdrostat (0,5 mg, 1 mg ou 2 mg) une fois par jour pendant 12 semaines ou un placebo. Le critère principal d’évaluation était la variation de la PA systolique entre le début de l’étude et la semaine 12 dans chaque groupe baxdrostat par rapport au groupe placebo.

Des diminutions de la tension proportionnelles à la dose de baxdrostat ont été observées : -20,3 mm Hg, -17,5 mm Hg, -12,1 mm Hg et -9,4 mm Hg dans les groupes 2 mg, 1 mg, 0,5 mg et placebo, respectivement. Aucun décès n’est survenu au cours de l’essai, aucun événement indésirable grave n’a été attribué par les investigateurs au baxdrostat, et il n’y a eu aucun cas d’insuffisance corticosurrénale.

En conclusion, les patients atteints d’hypertension résistante qui ont reçu du baxdrostat ont eu des réductions de la PA liées à la dose.

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Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36342143/

 

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