Say NO to Obesity-Related Hypertension

Role of the l-Arginine–Nitric Oxide Pathway

Niwanthi W. Rajapakse, Geoffrey A. Head, David M. Kaye

Hypertension. 2016; 67:813-819

L’obésité et ses complications sont en constante augmentation et deviennent donc l’un des enjeux majeurs de santé publique. L’HTA et l’obésité sont souvent associées et on estime que l’obésité contribue à l’HTA chez 75% des hommes et chez 65% des femmes. Ces patients obèses hypertendus répondent moins bien aux traitements antihypertenseurs ; il est utile de mieux comprendre les relations physiopathologiques entre ces deux maladies pour essayer de trouver des traitements mieux adaptés.

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Etude PROGNOSIS : Intérêt du rapport sFlt-1:PlGF en cas de suspicion de prééclampsie.

La prééclampsie qui associe hypertension et protéinurie après la 20 ème semaine
d’aménorrhée ne représente que 1 à 2% des grossesses mais s’accompagne de nombreuses
complications materno-foetales. Sa physiopathologie reste encore l’objet de nombreuses
recherches. En cas de prééclampsie, parmi les différents biomarqueurs étudiés, la forme
soluble du récepteur de type 1 du VEGF « SFlt-1 » est élevée et le facteur de croissance
placentaire « PIGF » est diminué. L’étude PROGNOSIS montre qu’un rapport sFlt-1:PlGF
inférieur à 38 permet d’exclure la survenue à court terme d’une prééclampsie chez les femmes
suspectes cliniquement de présenter un telle complication.

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Diagnostic et prise en charge de la dysplasie fibromusculaire : consensus d’experts (2011)

Sous la direction du Pr. Pierre-François Plouin (hôpital Européen Georges Pompidou, Paris), un groupe multidisciplinaire d’experts français et belges publie un consensus consacré au diagnostic et à la prise en charge de la dysplasie fibromusculaire (DFM).

Il s’agit des premières recommandations consacrées spécifiquement à cette affection vasculaire. Ce texte qui permet de mieux connaitre cette maladie peu fréquente comportant encore de nombreuses inconnues permet une actualisation des connaissances.

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Les mutations d’un canal potassique sont responsables d’un nombre fréquent d’hyperaldostéronisme primaire : une révolution !

Un article de la revue Science ouvre un concept entièrement nouveau concernant l’hyperaldostéronisme primaire. Maria-Christina Zennaro et Xavier Jeunemaitre commentent cette importante parution.

L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) est la forme la plus commune du secondaire de l’hypertension artérielle avec une prévalence estimée entre 6 et 10% chez les patients. Elle est due dans la majorité des cas, soit à un adénome surrénalien produisant soit à une hyperplasie surrénale bilatérale (ou idiopathique). Cependant, les mécanismes moléculaires sous-jacents hypersécrétion d’aldostérone et / ou la nodulation de la corticosurrénale sont encore largement inconnus.

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