Tout a commencé en 1965 : en voici l’histoire. Dans les années soixante-dix, Internet n’existait pas encore et nous n’avions pas encore d’ordinateurs sur nos bureaux. Lors des premiers pas de la SFHTA, l’arsenal des médicaments modernes se résumait aux diurétiques. Que de chemin parcouru depuis la création de la SFHTA !
A lire
Les va-et-vient de l’histoire de l’hypertension artérielle, par Joël Ménard
Le débat sur les objectifs tensionnels montre bien que la définition de l’hypertension artérielle (mesure anormale, symptôme, maladie, facteur de risque cardiovasculaire…) varie selon que prédominent ou s’associent, à une époque donnée, progrès des connaissances, succès thérapeutiques ou enjeux de santé publique. Des modifications de paradigme qui ouvrent pour l’avenir plusieurs scénarios possibles, mais bien différents les uns des autres…
Consulter l’article complet (PDF)
Évolution des normes et des seuils de traitements
Seuils et cibles de pression artérielle : Chiffres sous influences
Les millimètres de mercure ont toute l’apparence de l’objectivité scientifique. Vraiment ? Un regard historique montre que ce n’est pas exactement le cas. Vérité au-delà d’un seuil, erreur au-delà » aurait pu dire Pascal qui s’y connaissait en pression.
Les pionniers français de l’hypertension
Histoire de la mesure de la pression artérielle
Découvrez en 4 minutes l’aventure de la tension artérielle. Tout commence avec une jument au XVIIIe siècle….
Voir le film
La première réunion de 1965 : les documents originaux
Brève Histoire des Journées de l’Hypertension Artérielle (JHTA)
On peut admettre que les premières pierres de notre Société française d’hypertension artérielle (SFHTA) furent posées, en 1965, par les médecins et chercheurs du « Club international sur l’hypertension artérielle » qui tinrent leur première réunion, à Paris, les 5, 6 et 7 juillet, à l’hôpital Broussais — La Charité, rue Didot dans le 14e arrondissement de Paris. Là, trois jours durant, à l’initiative de Paul Milliez (1912-1994) « les plus éminents spécialistes » ont vécu trois jours de travail intensif et « sans publicité », précise Paul Milliez, qui avait su trouver « l’appui discret et généreux de grands laboratoires pharmaceutiques français et étrangers sans aucune contrepartie de notre part ».1
Consulter l’article complet (PDF)