Chlorthalidone vs Hydrochlorothiazide for Hypertension – Cardiovascular Events

Référence de l’article :Ishani A et al. NEJM 2022;4:1-10

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet

La chlorthalidone semble supérieure à l’hydrochlorothiazide pour prévenir les événements cardiovasculaires majeurs chez les patients hypertendus.

Cet essai s’est intéressé à comparer l’hydrochlorothiazide à une dose quotidienne de 25 ou 50 mg (tout patient sous ce traitement au départ de l’étude) à la chlorthalidone à une dose quotidienne de 12,5 ou 25 mg.

Le critère principal était la survenue d’un MACE (un infarctus du myocarde non-fatal, un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque entraînant une hospitalisation, une revascularisation coronarienne urgente pour angor instable ou un décès non-lié à un cancer).

Un total de 13’523 patients ont été randomisés. L’âge moyen était de 72 ans.

La pression artérielle systolique moyenne de départ dans chaque groupe était de 139mmHg. A l’issue du suivi moyen de 2.4 ans, il n’y avait pas de différence en ce qui concerne la survenue d’un MACE entre le groupe chlorthalidone (702 patients) et le groupe hydrochlorothiazide (675 patients) : 10.4% vs 10%, RR 1.04 ; intervalle de confiance à 95 %, 0.94 à 1.16 ; P = 0.45).

Dans cet essai pragmatique de grande envergure portant sur les diurétiques thiazidiques aux doses habituellement utilisées en pratique clinique, les patients ayant reçu de la chlorthalidone n’ont pas présenté moins d’événements cardiovasculaires majeurs ou de décès non liés à un cancer que les patients ayant reçu de l’hydrochlorothiazide.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36516076/

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Pathophysiology of the Nondipping Blood Pressure Pattern

Référence de l’article : Huart J, Persu A, Lengelé JP, Krzesinski JM, Jouret F, Stergiou G. Hypertension 2023;doi: 10;1161/HYPERTENSIONAHA.122.19996.

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet et J Huart

Le phénomène du non-dipping de la pression artérielle (PA) correspond à une perturbation du rythme circadien de la PA avec une baisse insuffisante des niveaux de PA pendant la nuit, tel qu’on peut l’observer à l’aide d’un monitoring ambulatoire de la PA de 24 heures. Les patients présentant un profil « non-dipper » ont un moins bon pronostic cardiovasculaire et rénal, indépendamment de leurs niveaux moyens de PA sur 24 heures. La physiopathologie du non-dipping est complexe et implique de nombreux mécanismes dont des perturbations au sein : (1) du rythme circadien, (2) du système nerveux autonome et (3) de l’homéostasie hydrosodée. Cette revue donne un aperçu des voies potentiellement impliquées dans le phénomène du non-dipping et ce notamment dans différentes conditions pathologiques. Une hypothèse récente est également discutée, concernant un rôle potentiel du microbiote intestinal dans le phénomène du non-dipping, via les acides gras à chaîne courte dérivés de l’alimentation.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36606502/

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Introduction from the ISH Secretary

 

Welcome to the last issue of the ISH e-Bulletin for 2022!

Another turbulent year is close to its end, with ups and downs including the defeat of COVID (although it is still around us) and the continuing tragedy in Ukraine. From the ISH perspective, this is an important timepoint, as recently its leadership team was renewed. Thus, it is time to reflect on the past and the present, and make decisions about the future.

Despite the challenging times, ISH is proud of its continuing growth with new initiatives and major achievements in multiple directions. There was so much to report by the outgoing president, Maciej Tomaszewski, in the General Meeting in Kyoto on the 15th of October! Even if you attended this meeting, you probably missed several important actions within the long list! Major projects have been initiated or further expanded, involving Research and Education, New Investigators and Mentorship, Women in Hypertension, Regional Advisory Groups all around the world, and others. Enter your personal account as an ISH member at https://members.ish-world.com/ to see all the major ISH initiatives, actions, and achievements in the last two years.

Not visible, but equally important, is the considerable time and effort invested by ISH council members for implementing administrative changes, including membership, governance, data protection, and constitutional changes, with ISH now becoming a modern Charitable Incorporated Organisation. These important changes allow the new ISH president, Bryan Williams, and leadership team to focus on new challenging scientific and educational ISH initiatives with global impact.

Read in the e-Bulletin below examples of the multidimensional activity of ISH across the world, aiming at improving science and education, and eventually the global management of hypertension.

Season’s greetings from all at ISH! Wherever you are in the world, have a wonderful time with your family and friends, and best wishes for a Super-Happy and Creative New Year!

Professor George Stergiou

ISH Secretary

Athens, Greece

ISH Website:  www.ish-world.com

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Newsletter de l’ISH (novembre 2022)

Prenez le temps de revivre les temps forts du congrès de Kyoto d’octobre 2022

Le président de l’ISH 2020-2022, Maciej Tomaszewski, et les membres de son conseil ont mené à bien plusieurs actions importantes pour remodeler et moderniser l’ISH, et ont également lancé de nouvelles initiatives ayant un impact mondial.

Il s’agit d’une excellente base pour le nouveau président de l’ISH, Bryan Williams, pour lancer de nouvelles activités visant à améliorer la science et l’éducation et, par conséquent, la gestion de l’hypertension au niveau mondial.

Pour en savoir plus : https://ish-world.com/

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Cuffless blood pressure measuring devices: review and statement by the European Society of Hypertension Working Group on Blood Pressure Monitoring and Cardiovascular Variability

Référence de l’article : Stergiou GS et al. J of Hypertension 2022;40(8):1449-1460.

Lecture proposée par : Marilucy Lopez-Sublet

De nombreux appareils de mesure de la pression artérielle (PA) sans brassard sont actuellement sur le marché et prétendent fournir des mesures précises de la PA. Ces technologies ont un potentiel considérable pour améliorer la sensibilisation, le traitement et la gestion de l’hypertension. Cependant, les récentes directives de la Société Européenne d’Hypertension Artérielle (ESH) ne recommandent pas les dispositifs sans brassard pour le diagnostic et la gestion de l’hypertension.

Le groupe de travail de l’ESH sur la mesure a publié ce travail qui s’est intéressé  à présenter les types de technologies de mesure de la pression artérielle sans brassard. Les dispositifs sans brassard constituent un groupe large et hétérogène de nouvelles technologies et présentent des problèmes de précision spécifiques, qui rendent les protocoles de validation établis pour les dispositifs de PA avec brassard inadéquats pour leur validation. En 2014, l’Institute of Electrical and Electronics Engineers a publié une norme pour la validation des dispositifs de PA sans brassard, et l’Organisation internationale de normalisation élabore actuellement une autre norme. La validation des dispositifs sans brassard doit aborder les questions liées à la nécessité d’un étalonnage individuel du brassard, à la stabilité des mesures après l’étalonnage, à la capacité de suivre les variations de la PA et à la mise en œuvre de la technologie d’apprentissage automatique.

En conclusion, les dispositifs de mesure de la pression artérielle sans brassard ont un potentiel considérable pour changer le diagnostic et la gestion de l’hypertension. Cependant, des questions fondamentales concernant leur précision, leurs performances et leur mise en œuvre doivent être soigneusement examinées avant de pouvoir recommander leur utilisation clinique

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35708294/

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Cardiovascular outcomes in adults with hypertension with evening versus morning dosing of usual antihypertensives in the UK (TIME study): a prospective, randomised, open-label, blinded-endpoint clinical trial.

Référence de l’article :Mackenzie IS et al.  The Lancet 2022;400:1425-1425

Lecture proposée par : T Denolle et M Lopez-Sublet

Des études ont suggéré que la posologie du soir d’un traitement antihypertenseur pourrait avoir de meilleurs résultats que la posologie du matin. L’étude TIME (Treatment in Morning versus Evening) visait à déterminer si l’administration le soir du traitement anti hypertenseur habituel améliore les principaux résultats cardiovasculaires par rapport à l’administration le matin chez les patients hypertendus.L’étude TIME est une étude prospective, à groupes parallèles menée au Royaume-Uni, qui a recruté des adultes hypertendus (âgés de ≥18 ans) et prenant au moins un médicament antihypertenseur. Les participants éligibles ont été assignés au hasard (1:1), sans restriction, stratification ou minimisation, à prendre tous leurs médicaments antihypertenseurs habituels soit le matin (06:00-10:00 h) soit le soir (20:00-00:00 h). Le critère principal composite était le décès vasculaire ou l’hospitalisation pour infarctus du myocarde non fatal ou accident vasculaire cérébral non fatal.Entre le 17 décembre 2011 et le 5 juin 2018, 24 610 personnes ont été examinées et 21 104 ont été assignées de façon aléatoire aux groupes de dosage du soir (n=10 503) ou du matin (n=10 601). L’âge moyen à l’entrée dans l’étude était de 65.1 ans (écart-type 9-3) ; 12 136 (57-5%) participants étaient des hommes et 2725 (13-0%) avaient déjà eu une maladie cardiovasculaire. À la fin du suivi de l’étude (31 mars 2021), le suivi médian était de 5.2 ans (IQR 4-9-5-7). Un événement du critère d’évaluation principal est survenu chez 362 (3.4%) des participants affectés au traitement du soir (0.69 événements [IC 95% 0.62-0.76] pour 100 années-patients) et 390 (3.7%) affectés au traitement du matin (0.72 événements [IC 95% 0.65-0-.9] pour 100 années-patients ; rapport de risque non ajusté 0-95 [IC 95% 0-83-1-10] ; p=0-53). Aucun problème de sécurité n’a été identifié.InterprétationCette étude a montré que la posologie du soir des médicaments antihypertenseurs habituels n’était pas différente de celle du matin en termes de résultats cardiovasculaires majeurs.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36240838/

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Measured Blood Pressure, Genetically Predicted Blood Pressure and Cardioavscular Disease risk in the UK Biobank

Référence de l’article : Cho JSM et al. JAMA Cardiology 2022;28:e1-e9;doi:10.100/jamacardio.2022.3191

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet

L’hypertension artérielle reste le principal facteur de risque de maladie cardiovasculaire (MCV) dans le monde. La variabilité de la pression artérielle (PA) mesurée peut entraîner une prise en charge sous-optimale. La question de savoir si les facteurs génétiques contribuant à une PA élevée peuvent-ils compléter l’évaluation du risque de maladie cardiovasculaire ?

Ce travail s’est intéressé à examiner l’incidence des MCV en fonction du score de risque polygénique de la PA indépendamment des PA mesurées et des prescriptions de médicaments antihypertenseurs.

Il s’agit d’une étude de cohorte (UK Biobank) qui a recruté des résidents britanniques âgés de 40 à 69 ans entre mars 2006 et mars 2007. Les participants n’ayant pas fait l’objet d’une maladie cardiovasculaire ont été inclus.

Le critère principal a été le premier incident: infarctus du myocarde, AVC, insuffisance cardiaque ou décès d’origine cardiovasculaire.

Sur les 331 078 participants à l’étude inclus. 56,9 [8,1] ans ; 178 824 femmes [54,0 %]), 83 094 (25,1 %) PA normale, 197 597 (59,7 %) HTA non traitée, et 50 387 (15,2 %) avaient une HTA traitée. Au cours d’un suivi médian (IQR) de 11,1 (10,4-11,8) ans, le résultat principal est survenu chez 15 293 participants.

Classés en 3 groupes (PA normale, HTA non traitée et HTA traitée), chaque écart-type d’augmentation de la PAS mesurée était associé à des rapports de risque de 1,08 (IC95 %, 0,93-1,25), 1,20 (IC95 %, 1,16-1,23) et 1,16 (IC95 %, 1,11-1,20) respectivement pour le résultat primaire. Parmi ces mêmes catégories, chaque écart-type d’augmentation de la de la PAS génétiquement prédite était associée à des rapports de risque accrus de

1,13 (IC95 %, 1,05-1,20), 1,04 (IC95 %, 1,01-1,07) et 1,06 (IC95 %, 1,02-1,10), respectivement, indépendamment des PA mesurées et d’autres covariables. Les résultats étaient similaires pour la PAD mesurée et génétiquement prédite.

Le score de risque polygénique de la pression artérielle peut améliorer l’identification des individus à risque cardiovasculaire élevé y compris celles qui ont à la fois une PA normale et une HTA. D’autres études seront nécessaires pour s’approprier de ce score comme guide dans l’initiation ou intensification du traitement antihypertenseur.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36169945/

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Does blood pressure variability affect hypertension development in prehypertensive patients ?

Référence de l’article :Ozkan G et al. Am JHypertension 2022 ;35(1) :73-78

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet

La variabilité de la pression artérielle (VPP) est associée à l’atteinte des organes cibles et au risque cardiovasculaire chez les patients hypertendus.

L’objectif de la présente étude était d’évaluer l’effet de la VPP sur le développement de l’HTA.

Pour cela, 207 patients pré-hypertendus de la cohorte « Cappadoce » ont été suivis pendant deux ans. Des mesures de la pression artérielle ambulatoire (MAPA) sur 24 heures, de la pression artérielle au cabinet et de la pression artérielle à domicile (AMT) ont ensuite été effectuées à des intervalles de 4 à 6 mois.

Une HTA été diagnostiquée chez 25,60 % des sujets. La pression artérielle systolique et diastolique de 24 heures à la MAPA et de l’AMT étaient significativement plus élevées chez les patients qui ont développé une HTA, que chez les autres patients (P 0,006, 0,001 et 0,006, respectivement). Dans une régression logistique, la présence d’une variabilité >90e percentile était un prédicteur dans le développement d’une hypertension.

Cette étude de cohorte observationnelle prospective a montré que la VPP (à court terme en particulier) peut prédire le développement de l’HTA dans la population pré-hypertendue.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34351385/

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Blood-Pressure Targets in Comatose Survivors of Cardiac Arrest

Référence de l’article : Kjaergaard J et al. NEJM August 27 2022. DOI:10.1056/NEJMoa2208687 .

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet

Les données probantes à l’appui du choix des cibles de pression artérielle pour le traitement des survivants comateux d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier qui reçoivent des soins intensifs sont limitées.

Dans cet essai randomisé en double aveugle avec un plan factoriel 2 par 2, il a été évalué une cible de pression artérielle moyenne (PAM) de 63 mm Hg par rapport à 77 mm Hg chez des adultes comateux qui avaient été réanimés après un arrêt cardiaque extra-hospitalier de cause cardiaque présumée.

Le critère de jugement principal était un composite de décès toute cause ou de sortie d’hôpital avec une catégorie de performance cérébrale (CPC) de 3 ou 4 dans les 90 jours, une catégorie de 3 ou 4 indiquant un handicap sévère ou un coma.

Au total, 789 patients ont été inclus dans l’analyse (393 dans le groupe à cible de PAM élevée et 396 dans le groupe à cible basse). Un événement primaire est survenu chez 133 patients (34 %) dans le groupe à cible élevée et chez 127 patients (32 %) dans le groupe à cible basse (hazard ratio, 1,08 ; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,84 à 1,37 ; P=0,56). A 90 jours, 122 patients (31%) dans le groupe à cible haute et 114 patients (29%) dans le groupe à cible basse étaient décédés (hazard ratio, 1,13 ; 95% CI, 0,88 à 1,46). Il n’y avait pas de différence entre les deux groupes concernant la performance cérébrale, cognitive ou d’un proxy biologique de souffrance neurale (enolase neuronale). Le taux d’effets indésirables n’était pas différent entre les deux groupes.

Les auteurs concluent qu’une cible de pression artérielle moyenne de 77 mm Hg ou de 63 mm Hg chez des patients survivant un arrêt cardiaque n’a pas entraîné de différence significative dans la survie ou invalidité grave.

L’étude est importante parce qu’elle ne démontre pas de signal de sécurité pour une PAM <75mmHg, seuil qui est généralement retenu comme minimum afin d’obtenir une perfusion suffisante du cerveau post-anoxique, base sur des données observationnelles.

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36027564/

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Insights from matched office and ambulatory blood pressure in youth : clinical relevance

Référence de l’article : Lurbe E et al. Hypertension 2022 ;79(6) :1237-1246.

Lecture proposée par : M Lopez-Sublet

La relation entre les valeurs de la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) et les valeurs de la pression artérielle en consultation (MPAC) prises simultanément chez les enfants est encore décrite de manière incomplète.

Cette étude clinique s’est intéressée à comparer les valeurs de MAPA et de MPAC dans une grande population d’enfants. Au total, 3’690 mesures de MAPA et de MPAC ont été

réalisées le même jour, chez 2’390 enfants (filles et garçons), âgés de 5 à 15 ans. La MPAC a été mesurée à l’aide d’un appareil oscillométrique (Omron 705 IT) et la MAPA sur 24 heures à l’aide de l’oscillomètre SpaceLabs 90207.

L’équipe a constaté que les valeurs systoliques et diastoliques diurnes MAPA étaient plus élevées que les valeurs de la MPAC, avec une réduction progressive des différences entre 5 et 15 ans. Les différences entre les valeurs de la MPAC et la MAPA diurne étaient les plus importantes chez les sujets normotendus et les valeurs MPAC était légèrement plus élevée que MAPA chez les hypertendus, indépendamment de l’âge et du poids. L’HTA blouse blanche et l’hypertension masquée survenait à des taux similaires dans chaque groupe d’âge.

L’étude suggère qu’il n’est pas possible d’obtenir des valeurs de référence précises pour la MAPA en extrapolant à partir des valeurs de la MPAC. Les valeurs de MPAC et MAPA sont similaires chez les enfants avec une hypertension, ce qui peut renforcer la recommandation d’utiliser la MAPA afin de confirmer l’hypertension

Pour en savoir plus : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35345885/

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