Bénéfice du traitement chirurgical d’un adénome de Conn versus traitement médical
Commentaire du Pr. Jean-Pierre Fauvel, Service de Néphrologie, Hypertension et Dialyse, Hôpital E Herriot, Lyon
Commentaire du Pr. Jean-Pierre Fauvel, Service de Néphrologie, Hypertension et Dialyse, Hôpital E Herriot, Lyon
18/10/2017 – Point information – Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM)
Anne-Laure Madika, Claire Mounier-Vehier
Pour le groupe d’experts : Jacques Amar, Jean-Marc Boivin, Thierry Denolle, Jean-Pierre Fauvel, Geneviève Plu-Bureau, Vassilis Tsatsaris, Jacques Blacher.
Anne-Laure Madika, Claire Mounier-Vehier
Univ. Lille, CHU Lille, Médecine Vasculaire et HTA, Institut Coeur-Poumon , F-59000 Lille, France.
Management of resistant hypertension: expert consensus statement from the French Society of Hypertension, an affiliate of the French Society of Cardiology
T Denolle, B Chamontin, G Doll, J-P Fauvel, X Girerd, D Herpin, B Vaïsse, F Villeneuve and JM Halimi
Journal of Human Hypertension (2016), 1–7
Pr Jean-Michel Halimi, Président de la Société Française de l’Hypertension Artérielle
La Société Française d’HTA a décidé depuis 2 ans d’élaborer des Recommandations pour la pratique dans le domaine de l’HTA. Cette décision a été motivée par le désir d’apporter des informations pratiques utiles aux médecins généralistes et spécialistes, quelle que soit leur environnement professionnel. Dans un contexte où on considère que 20% des patients hypertendus ne sont pas traités et que 50% des patients traités n’ont pas une pression artérielle (PA) contrôlée, cela paraissait important.
La Société Française d’Hypertension Artérielle émet en décembre 2012, une recommandation sur « La prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte».
Pour améliorer la prise en charge de l’HTA, la SFHTA a souhaité réaliser une recommandation ayant comme caractéristique d’être utile à la pratique et d’avoir une forme synthétique pour une lisibilité facilitée. Afin de promouvoir cette recommandation auprès des professionnels de santé, un partenariat avec la Haute Autorité de Santé, avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et avec l’institut National de Prévention et d’Éducation à la Santé sera proposé.
L’engouement de l’utilisation du double blocage a vu le jour au début des années 2000 lorsque les études RENAAL et IDNT (parues dans le NEJM en 2001) ont montré que le blocage simple permettait de réduire le risque d’insuffisance rénale terminale chez les patients diabétiques de type 2 insuffisants rénaux protéinuriques. Ce blocage était bénéfique mais il ne faisait que retarder le moment de la dialyse que de 1 an environ, approche utile donc mais bien insuffisante…